A ma dernière phrase, elle parut stressée, comme si quelque chose allait se passer, quelque chose dont elle redoutait un peu. Mais bon, je ne pouvais pas, et surtout je ne voulais, pas savoir, elle risquait de me dire du genre " C'est pas tes affaires" Ou autre.
Son stresse me déplaisait, non pas que je ne l'aimais plus à cause de cela, d'ailleurs, je l'aime toujours, voyons! Même si elle en aime un autre, je lui serai toujours fidèle. Bref, j'étais légèrement attristé pour n'avoir dit rien qu'une phrase qui la chamboula. Je penses que j'aurais dû me taire, mais je ne montra aucune de ses émotions, mis à part peut-être un agitement d'oreilles et un coup de queue fouettant l'air. Elle continua:
" D'un côté, je l'envie cette lune, personne ne la dérange, elle fait son petit trajet quotidien, la journée elle laisse sa place au soleil, le temps elle se repose. Personne n’essaye de la détruire. Personne n'a déjà essayé de la tuer. Elle n'a pas eu à se défendre. C'est si dur la vie au quotidien..."
Elle l'envie... Mais Esprit, moi aussi je t'envie, tu ne peux savoir à quel point je tiens à toi, à quel point je veux rester avec toi. Depuis tout petit nous nous sommes jamais séparés, jamais disputés. Je sais maintenant que tu aimes la lune, sereine comme elle est, et surtout, qu'elle est hors de danger de toute attaque, mais elle est aussi... Hein? Ah ça non! Je tilta une petite chose avant de lui dire, un peu appeuré:
" Mais... La lune c'est comme un solitaire, c'est pour ça que personne ne veux la tuer, ni même l'attrapper. Ne me dis pas que tu veux devenir solitaire, ou que tu veux rester célibataire?"
J'étais tellement curieux, et appeuré, que je ne rendit pas compte de mes derniers mots.