Les nuages grisonnants s'étiraient à travers le ciel, immense étendue bleutée, dansant silencieusement avec les oiseaux qui fous s'élançaient avec eux. Dans les hauteurs célestes, ils semblaient inacsessibles, leurs couleurs chantoyant dans la douce lumière des rayons ardents. Plus bas, beaucoup plus bas, sur la branche rugueuse d'un églantier, une paire d'yeux vifs et brillants observait cet étrange ballet aérien. A demi somnolente, le lieutenant du Clan de l'Orage avait le regard perdu sur la voute des cieux. La guerrière voyageait avec eux tout en restant sur Terre. Etendue de son long sur sa branche, elle se chauffait au soleil dans la lumière déclinante du jour qui finnissait. Elle était étrangement pleine d'énergie, car pourtant, elle avait donné beaucoup d'elle même ce joour là, entre les patrouille ceci et celà à régler... et bien sûr, une partie de chasse. Parfois, elle se demendait comment pouvait-elle tout gérer tant elle était fatiguée, mais là non. Elle en redemandait. Elle avait l'impression de n'avoir rien fait. Bah...Elle ferma douceument ses pupilles d'or liquide, plongeant dans un rêve éveillé. Elle se voyait là haut, tout ses soucis, ses inquiétudes réglés. Désormais, ce n'était plus elle qui avait les commandes en mains. Elle n'était plus lieutenant. Elle n'avait plus aucune responsabilité. C'etait leurs tours. Aux autres. FInis les réclamations, l'organisation. Elle se voyait libre d'elle même, libre de se consacrer à la seule tâche qui lui importait encore, tâche à laquelle elle n'avait encore jamais pu se livrer : retrouver la trace de son dernier frère. Son frère perdu. Nuit. Que pouvait-être son nom à présent ? Avait-il troyuvé une vie harmonieuse là où il était ? Elle se doutait depuis logtemps qu'il se trouvait peut-être dans un autre clan de la forêt. Restait à savoir lequel... D'ailleurs, elle ne l'avit jamai croisé lui semblait-il. Elle le saurait. Une odeur, ça ne s'oublie pas, oh non.
Le bruissement de pas la tira de sa léthargie. Deux félins devait venir vers elle ; elle tendit l'oreille. Ils devaient être deux si elle ne se trompait pas. Elle ne parvint cependant à déterminé leur odeur, pour la simple raison que le vent soufflait contre elle, amenant sa propre odeur vers eux justement... Méfiante comme toujours, elle se retourna, ramassant ses pattes sous elle, prête à bondir, prête à se défendre tout en restant sur son églantier.