C'est une grande amitié qui commence ! [Tite Lumière & les autres =D]

C'est une grande amitié qui commence !

Petit Dédale se reveilla. Comme à chaque fois qu'il se réveillait, il se trouvait contre le flanc de sa mère, Fleur de Cerisier. Il regarda autour de lui : les lianes entrelaçées formant la pouponnière commencaient à lasser le jeune chaton. Il devait être tôt, car personne n'était debout.
Doucement, il se dégagea de la fourure de sa mère et se dirigea vers l'entrée. Il se posta juste à l'exterieur et regarda le ciel : il ne s'était pas trompé, la lune était pleine, et il était tôt. Pour s'occuper, il commença à faire sa toilette.Lorsqu'il eu fini, il pensa au monde... Il lui restait encore tellement de choses à vivre, à découvrir... Partir à l'aventure, c'était son rêve.
Il fut interrompu dans ses pensées par un craquement derrière lui....

[Y a un ordre ou je peux répondre ?]

[Oui, tu peux poster ^^
Il n'y à pas d'ordre =DTout le monde peut poster, tant que c'est la bande de chatons, quoi xD
Ah, et désolée pour ce RP pourri, mais je voyais pas trop ce que Dédale pouvait faire d'autre x)]

« GROAAARHHHGG »

C'est le cri d'un ours qui s'avançait vers moi. Moi, la belle et grande guerrière, sous le nom de... Encre de Chine. Magnifique. Je me glissais habilement sous ses pattes lourdes et brunes, bondissais sur son dos et plantais mes gris dans sa chair, à présent pleine du liquide pourpre dont je m'abreuvais, mes crocs fichés dans son corps. Il grogna et voulut se retourner à plat - dos pour m'écraser et me tuer. Comprenant son machiavélique plan, j e grimpais jusqu'à son crâne et lui déchirais une oreille. Je limitais les dégâts qu'il pouvait m'infliger et bondissais à terre, essoufflée par cette aventure. L'ours était énervé. Son oreille était en sang et son dos le faisait souffrir. Je me reculais. Ce n'était pas que j'avais peur, non... Seulement cette crainte de me retrouver sous son poids énorme. Mon gros balourd. Enfin, enfin je réussissais à le battre ! Mais... Il disparaissait ? Sa silhouette devenait floue et je commençait à vaciller. Non ! Non ! Non... Je tombais, sur le ventre, sans défense. Mais l'ours n'était plus là. Devant moi se dressait un écran noir. La réalité.

Ce n'était qu'un rêve ! Mais pourquoi... ? J'ouvrais mes yeux et, me préparant à être éblouie par la lumière de la mâtinée, je constatais qu'il faisait encore frais, et plutôt sombre. Je secouais ma petite tête et Me mettais rapidement sur pattes. Je sentais l'air humide envahir mes articulations et mes muscles. Il fallait que je bouge, pour avoir plus chaud. Je revoyais encore l'ours se mourir à mes pieds, moi, Encre de Chine. Et bien non, là, c'était Petite Encre. Teuh, saleté. J'y mets pourtant de la volonté dans mes rêves ! Pourquoi ne sont - ils pas réels ? Aussi commençais - je à marcher en rond dans ma petite litière. Pourquoipourquoipourquoipourquoipourquoi... Saleté de rêve ! Ils me faisaient à chaque fois les même genres de trucs. Des fausses - joies. Des faux espoirs. Vraiment méchant, le subconscient.

Je m'arrêtais donc au milieu de cette pensée et regardais la sortie de l'antre. Une petite silhouette se détachait au clair de Lune. C'était un chaton, ça se voyait à sa taille. Ou alors un apprenti très petit. Mais j'en doutais. Parce que, si c'était un apprenti, que faisait - il ici ? Un petit plan se forma dans ma tête...

Je m'avançais à pas feutrés dans la pouponnière, vers la sortie. Mon but, lui sauter dessus pour lui faire peur. Mais quand on est un chaton de mon âge, on ne calcule pas la chose au millimètre près. On s'exécute, direct. Et si ça tombe pas juste, à côté quoi, et ben c'est dommage. Quoique je pense que j'aurais pu y arriver. Si le gars s'était tenu à quelques centimètres un peu plus à droite, et si la racine que s'éleva du sol était placée à deux centimètre plus à gauche, mon pied n'aurait pas fait craquer le bois, et l'oreille du chaton ne se serait pas dressée. Le monde est mal fait. Enfin soit. Il était en train de tourner la tête lorsque je bondissais, peu certaine que mon tour marche. Je lui tombais maladroitement dessus et chuchotais :

« Aussi forte qu'un ours, p'tit gars ! Ahah !! »

La curiosité est-il un vilain défaut ?

Couchée dans le coin le plus noir de la pouponnière, couchée dans l'ombre j'observais les mères, et chatons tranquillement. Tous; normalement, à cette heure dormaient. Mais moi, je ne suis pas comme les autres. La nuit, hum, j'aime la nuit, et j'attendais patiemment que les autres s'endorment tous pour me laisser aller vagabonder dehors. Hors du clan. Ce jour la, je pense, fut ma nuit de chance. Ils c'étaient tous endormis tôt, pour me laisser le temps de partir la nuit. Je revenais toujours avant le réveil du plus matinal des chats. Beaucoup pensés que j'étais juste une grosse dormeuse, après tout je dormais jusqu'à tard au petit matin.
Je me levai avec délicatesse. Escaladai les chattes endormies, et les chatons en plein rêves. Je me retrouvais au clair de lune, sous une belle lune. Je m'élançais vers l'inconnu; qui n'était plus si inconnu pour moi.

Aujourd'hui, promis je n'irais pas loin. La nuit dernière j'ai déjà faillis ne pas rentrer à temps. Je resterais juste devant le clan, à l'extérieur, mais devant. Je commençais à essayer, je dis bien essayer; à monter à un arbre, saletés de griffes par encore assez sorties. Soudainement, j'entendis du bruit à l'intérieur du clan. Curieuse de nature, je me re faufilais dans le tunnel qui menait à la sortie, ou à l'entrée. Je me collai contre les "murs", ou limites. Bourrées de ronces, d'orties, et de fleurs je passerais discrète la dessus. J'aperçus un chaton gris tigré, enfin je pense, la nuit tout les chats sont noirs. Et puis, je pense un autre, ou une autre, en faite je n'en sais rien surement grise, ou peut-être noire. Raaah, je n'arrive pas à voir.

Je me blottis contre les fougères où j'étais, que c'était excitant d'espionner ! Je devrais le faire plus souvent. Pour l'instant, je décidais de ne pas me montrer, je verrais plus tard, si c'est plus marrant.

[Allez, on écrit tous a la 1ere personne, alors moi aussi xD]

Mes oreilles frémirent lorsque j'entendis le petit craquement. Sans avoir le temps de me retourner, je sentis un poids me sauter sur le dos. M'obligeant à ne pas hurler, le chaton - ou la chatonne, dans mon cas - me chuchota, jubilante : [Ca se dit ? xDD]

- Aussi forte qu'un ours, p'tit gars ! Ahah !!

Je ne reconnut pas la voix, mais son odeur, elle, m'était familière. Étrange... Le temps de reprendre mes esprits, elle me lâcha et s'assit à côté. Je la regarda enfin en face, et me rendit compte qu'il s'agissait de la fille de leur chef, Étoile Mystérieuse, mais je ne connaissait pas son nom.
Bah, je n'avais qu'a le lui demander...

- Tu m'a fait peur ! Mais... Comment t'appelles-tu ? Moi, c'est Petit Dédale !

J'eu beau tenter de retrouver son nom, j'en étais incapable. Petit à petit, la nuit se terminait et je me sentais de plus en plus menacé... Mouarf, que faisions nous de si terrible ? Nous discutions, voilà tout. Quel guerrier serait assez stupide pour nous gronder alors que nous ne faisions aucun mal ?

Ma mère, cependant, en pensait sans doute autre chose. Elle était, sans que je sache trop pourquoi, très protectrice envers moi. Ceci dit, je l'aimait avec ses défauts et ses qualités... Mais si elle me découvrait - nous découvrait - au beau milieu de la nuit à discuter, je savais parfaitement qu'elle n'hésiterais pas à hurler dans la pouponnière pour me sermonner...

Forgetting, all the hurt inside you've learned to hide so well
Pretending, someone else can come and save me from myself
I can't be who you are...

Un bonheur. Un amour. Une famille. Une amitié. Un espoir.
Tout cela me semblait si loin, a présent. Et plus j’essayais d’y repenser, plus j’avais du mal a m’en rappeler. C’était comme fixer un point précis a la lumière du crépuscule, et plus la pénombre s’intensifie, plus il devient difficile de voir clair. Et après, tu ne peux plus rien voir du tout. J’ai peur que ça m’arrive un jour. De me retrouver dans le noir complet. Je ne veux pas oublier. Qu’importe la dose de tristesse qui m’assaille a l’évocation de ces souvenirs, je préfère endurer la souffrance en silence plutôt que de les effacer de ma mémoire. Il y a des choses qui font du bien et du mal en même temps. Par exemple, lorsqu’on s’arrache une croûte, ça fait un mal de chien, mais on éprouve une sorte de plaisir morbide a voir la peau s’en aller. C’est a peu près ce que je ressentais a cet instant, en contemplant la lune comme je le faisais si souvent autrefois avec une personne qui m’était chère. Mais aujourd’hui, j’étais seul.

La nuit avait étendu son voile obscur. Le ciel d’un noir velouté était parsemé d’une poignée d’étoiles dorées qui scintillaient au-dessus de ma tête. Il devait être très tôt - ou très tard, au choix. Il n’y avait pas encore de trace du soleil a l’horizon : Tant mieux, il me restait encore tout le temps de rentrer et de feindre le sommeil avant le réveil des autres. En effet, tout le monde devait sans doute dormir, a cette heure. Pourquoi n’étais-je pas moi-même dans la pouponnière, pelotonnée au milieu des autres ? J’avais une bonne raison. Je détestais particulièrement la pouponnière. Il y avait longtemps que je l’avais associée aux désastres, et ce n’est pas aux éventuelles bagarres de deux morveux se disputant un bout de viande a quoi je pense. Non. Elle avait une signification bien plus importante a mes yeux, si étroitement liée aux malheurs de mon passé qu’elle en faisait une source de souffrance a elle toute seule. J’avais hâte de devenir apprenti pour pouvoir échapper a son atmosphère confinée et étouffante. Étouffante, c’était le mot. J’avais l’impression d’étouffer, là dedans, sans même avoir l‘excuse d‘être claustrophobe. Cela vous est-il déjà arrivé de haïr un lieu au point où vous ne pouvez supporter d’y rester, a en être malade rien qu‘à y penser ? Si oui, vous me comprendrez peut-être mieux. Ainsi, je saisissais toujours chaque occasion qui se présentait de déserter la tanière mal-aimée. D’ailleurs, personne ne m’en aurait empêché. Je n’avais plus personne, plus d’amis, plus de famille pour me retenir. Or, cette nuit là, je n’arrivais pas a dormir, des scènes tragiques s’imposant a mon esprit dès que j’avais le malheur d’ouvrir les yeux.

Je marchais dans le noir depuis plusieurs heures déjà, me promenant a l’extrême limite du campement en pesant le pour et le contre d’une petite virée hors du territoire. Finalement, j’avais décidé de rentrer, abandonnant derrière moi le danger et les aventures qui m’attendaient sûrement de l’autre côté. Sauf qu’un événement inattendu et presque aussi risqué m’attendait. Tandis que je m’approchais, des éclats de voix murmurés me parvinrent. Caché a l’abri des feuillages, je ne tardais pas a apercevoir deux silhouettes qui bougeaient dans l’obscurité. Ils n’étaient pas assez proches cependant ni assez éclairés pour que je puisse les distinguer, mais j’avais fort a parier que ce n’étaient que des chatons. Hésitant a me montrer a découvert, je me déplaçais silencieusement parmi les arbres, veillant soigneusement a rester dans l’ombre. C’est alors que je remarquais une troisième ombre tapie dans les fourrés, pas très loin devant moi. Une femelle celle-ci, d’après l’odeur, et qui plus est semblait regarder les deux autres félins. Je n’avais pu l’apercevoir que parce qu’elle était aussi proche, et seulement parce que je regardais dans sa direction juste au moment où elle avait bougé. Sans réfléchir, je la rejoignis en quelques foulées, aussi silencieux et discret qu’une ombre. J’arrivais a sa hauteur et m’approchait encore, de façon a être assez près d’elle pour qu’elle puisse entendre mon murmure.

- On ne t’as jamais dit que c’est malhonnête d’espionner les gens ?

Soufflais-je a son oreille d’une voix a peine audible, teintée d’amusement. L’avais-je surprise ? Peut-être. Il me semblait avoir vu un léger sursaut secouer son corps, mais il était difficile d’en juger dans le noir. Elle ne répondit pas tout de suite, et j’en profitais pour essayer de la détailler.
Elle devait avoir a peu près mon âge. Sa fourrure était trop claire dans la pénombre pour être grise, j’en déduisis qu’elle devait être blanche. Avec une tache plus sombre sur sa tête. Ses yeux qui étincelaient dans le noir étaient d’un violet éclatant que je n’avais jamais vu sur d’autres chats.
Je jetais un coup d’œil par-dessus son épaule pour reporter mon attention sur les deux chatons qui se tenaient devant l’entrée de la pouponnière. Ils parlaient a voix basse, et je n’entendais pas ce qu’ils disaient. Une vague de panique menaça soudain de me submerger. Si ces deux là se montraient trop bruyants, ils risquaient de réveiller les reines qui dormaient avec leurs bébés et ils auraient des ennuis. Et moi aussi si on réussissait a me débusquer, ce qui risquait fort d’arriver car ils découvriraient bien assez tôt qu’il n’y avait pas deux mais quatre chatons qui manquaient a l’appel. Je plissais les yeux, m’efforçant d’analyser la situation. Je cambrais le dos de désarroi en comprenant que je n’avais pas d’échappatoire : Si je tentais de retourner subrepticement a la pouponnière comme j’en avais eu l’intention, je ne pourrais passer devant les deux chatons sans qu’ils me remarquent, et je me méfiait de leurs réactions. Or, si je restais là et qu’ils ameutaient le clan, ils ne manqueraient pas de me retrouver. Et si je décidais de m’éloigner incognito, il n’y avait aucune chance qu’ils ne se rendent pas compte de mon absence. J’étais cerné ! Celle-là, je dois avouer que je ne l’avais pas vu venir. Adieu, mes petites escapades nocturnes…

Je balayais nerveusement le sol de ma queue, soucieux. Il faut dire que j’aurais préféré pouvoir éviter de me mettre dans un pétrin pareil, je ne tenais absolument pas a ce que des adultes mettent la main sur moi. Mais peut-être qu’avec un peut de chance - si toutefois le destin cessait enfin de s’acharner sur moi - peut-être qu’il y avait une issue, pour une fois, et que son enjeu serait positif…

[Les gens, je crois qu'on va établir un ordre de post okay ? Donc ce sera Dédou, Moi, Lumière Éphémère et puis Harmonie, dès que sa prez' sera validée. Parce que si vous commencez à tous poster quand vous voulez, on va pas s'y retrouver. Sauf si vous y voyez des objections, bien entendu [: ]

[Ca fait trois plomb que j'attends de poster mon satané message, donc moi je ne le supprime pas x) Vous pouvez enchaîner après moi, comme Yellow a dit. Toi d'abord par contre, vu que Dow vient de poster xD]

[D'accord, j'édite ce message dès que mon RP est prêt =) ]

» La grande, la miraculeuse Nanas' alias mémé [Etoile Mystérieuse et Petit Grenat]
» Grande Décision.
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» La grande marche ! [libre ]
» Petite Lumière (soleil)