Etoile du Coucou
Admin Crêpe_♥Papillon au coeur d'or.
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Date d'inscription : 02/10/2009
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 |  Sujet: Narcisse & Morphée || Chats errants.  Dim 2 Jan - 17:56 | |
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Surnom : Crêpe.
Âge : 14 ans.
Comment êtes-vous tombé sur MR ? : Par Esprit, aussi loin que je me souvienne.
Est-ce votre 1er personnage de MR ? : Nein.
Si non, combien en avez vous ? : Un unique : Étoile du Coucou.
Autres choses ? : Rien.
arcisse.
Âge : Trente deux lunes.
Clan : Chat errant.
Rang : //
Sexe : Mâle.
Histoire :
La nuit, d'un coup tomba, enveloppant des les ténèbres les terres des Clans. Entre bien et mal, il n'y a qu'un pas. Tendrement écartelés dès l'enfance, nous devons choisir une voie. Tout nous semble permit, la vie paraît belle. Les illusions, c'est beau et mignon. Mais les illusions, c'est fait pour être brisé. Je n'aurais qu'à faire un pas ... Et je serais dans le mal. Il faut dire que sa mère l'y a poussé, à faire ce pas. Cette jeune femelle avait le regard méchant, un rictus méprisant sans cesse accroché aux lèvres. Elle hurlait avec fierté qu'elle ne croyait pas au Clan des Étoiles, que ce n'était que mythe, que sottise. Le petit chaton, nommé amoureusement Overdose par sa mère, fut donc initié à cette doctrine dès son plus jeune âge. Son nom avait déjà tracé sa route. Sa route se dirigeait vers les ténèbres, les abysses.
Sa mère avait le nom simple de Sortilège. Tous la prenaient pour une sorte de sorcière, de folle. Dès qu'on croisait ses yeux méchants, vicieux et fous, on était fortement tentés de détaler en hurlant. C'était ça qui lançait la chasse. Oui, Sortilège était totalement timbrée. Overdose, du haut de ses deux lunes, le comprit bien vite. Cependant, il était imprégné de ce mal, de ce chaos. Il ne pu s'en défaire, c'était trop tentant d'effleurer ce mal qui paraît pourtant si inoffensif ... Le petit mâle tentait à maintes reprises de calmer cet éclat de folie au fond des yeux de sa mère. Peine perdue. Il aurait aimé avoir une mère normale. Alors il fuit. Aussi loin que ses pattes le portèrent, il fuit. Il erra, solitaire. Il avait alors neuf lunes, lorsqu'il effectua cette fugue. Encore maladroit, il eut un mal extrême à chasser. Il dû se nourrir de charognes, déjà entamées par des multitudes d'animaux avant lui. Et aussi, il vola quelques petits animaux que des chats avaient chassés pour les manger. Il n'avait aucun scrupules, car il s'agissait de sa survie. Le petit ne connaissait rien des coutumes des Clans, sa mère ne lui avait rien dit à leur propos intentionnellement.
« Il n'y a guère que le sadisme qui donne un fondement dans la vie à l'esthétique du mélodrame. »
Overdose resta seul encore quelques lunes. Il se sentirait presque ... au paradis. Tout était calme, rien ne venait troubler la tranquillité de sa vie. Cela le lassa vite, il se sentait las et voulait mener une vie qui laisserait des marques. Des séquelles. Des blessures. Une petite flamme s'alluma au fond de ses yeux. Cette étincelle de folie qui luisait dans les yeux de sa mère. Il se reprit et se promit de ne pas sombrer dans ce piège macabre. Quelques jours plus tard, Overdose se promena tranquillement dans la forêt, la truffe humant mille parfums qui se mêlaient. Soudain, une odeur familière. Sa mère ! Overdose fit violemment volte - face. Sa mère l'écrasa au sol. Ses yeux étaient fous, mais également habités d'une lueur meurtrière. Overdose sentait son haleine fétide, ses griffes s'enfoncer dans sa peau.
« Tu n'es pas heureux de revoir ta mère ?
- Pas vraiment ...
- Allons mon chaton, rentre à la maison ...
- Espèce de vieille folle ! Va tuer des chats dans ton coin, et fous - moi la paix !
- Tu veux être le prochain disparu sur la liste ? Baisse d'un ton ...
- Jamais !
- Alors qu'il en soit ainsi. Ça me fend le cœur, mon chaton. »
Au fond de ses yeux se bataillaient la vérité de ses mots et le mensonge. Elle aimait tuer mais aimait aussi son fils. Overdose ne pu retenir ses pulsions plus longtemps. Il repoussa violemment sa mère, et engagea un combat sans merci. Un combat à la mort. Après une longue bataille violente, sanglante et pleine de coups bas, Overdose l'emporta sur sa mère. Elle lui murmura quelques mots avant de mourir.
« Tu n'es plus un chaton. Tu es mon fils, ... »
Et elle s'éteignit. Overdose la pleura longtemps, longtemps. Il finit par faire son deuil, et partit l'enterrer. A partir de ce jour, il ne se considéra plus comme un chat à proprement parler. Il n'était plus qu'une ombre assoiffée par tout ce qui rime avec méfait et désolation. Overdose rejoint un groupe de chats. Ils étaient malveillants, à n'en pas douter. Il les rejoignit sans hésitation, et devint le lieutenant de ce groupe. Il n'est plus qu'une Overdose de Paradis, car le paradis, il en avait trop. Le paradis l'étouffait. Il se renommerait Narcisse. Juste parce que c'étaient les plus jolies des fleurs.
« L'oiseau a échappé à la terre. Maintenant, il est prisonnier du ciel. »
Narcisse a rencontré Morphée il y a à peu près dix lunes. Elle était alors accompagnée de sa sœur, Rêve Chimérique. Il lui expliqua que leurs deux noms - Morphée et Narcisse - venaient de la mythologie grecque. Par chance, il avait entendu parler de Morphée, et il lui conta patiemment l'histoire de ce drôle d'homme. La damoiselle noire eut un air vexé et pourtant satisfait. Aussitôt qu'il l'avait rencontrée, il apprécia immédiatement cette damoiselle aux sentiments opposés qu'elle semblait contrôler avec le plus parfait des contrôles.
Caractère, mental, personnalité... :
« Inside of me
But I can't go back
Back to how it was
I believe now
I've seen too much
But I can't go back
Back to how it was »
Narcisse. J'oserais presque vous dire que tout ce qu'il a enfermé en lui se trouve dans son ancien nom. Il a été émerveillé par le paradis, après avoir quitté ce qu'il croyait être les enfers. Mais le paradis a endormi sa vigilance, l'a plongé dans un gouffre sans fin, comme s'il n'avait été promis à aucune autre destinée. Overdose. Il y avait trop de paradis, il l'a étouffé. Gouffre, chute, et impact. Il s'est heurté contre la réalité, au fond du gouffre du désespoir. Elle était froide, immédiatement il a voulu lui échapper. Alors il a grimpé aux parois, pour revoir la lumière, pour qu'elle le réchauffe, pour qu'elle le rassure. Il n'est encore aujourd'hui qu'à mi - chemin entre les deux. Il est entre démence et ce qui semble être la raison. Il fait parfois un pas d'un côté, un pas de l'autre, sans jamais pouvoir prévoir comment il va réagir. Mais souvent, il fait le pas vers le mal, délaissant le bien, si fade et niais. Narcisse est un chat victime de ses sentiments. Chacun d'entre eux ne manquent pas de se refléter dans ses yeux. Narcisse est impatient, insolent et par - dessus tout impulsif. Il peut se mettre dans une rage folle en quelques instants, il suffit de toucher une corde sensible pour cela.
Description physique :
« Tu n'auras qu'à quitter le monde pour voir ta vraie valeur »
Je n'aime pas ça. Les descriptions physiques, je n'aime pas ça. Parce que le physique ne fait pas tout, et ne décrit pas le chat en profondeur. Une simple image que l'on met sur chaque personne. Narcisse n'est qu'un bloc de marbre à l'extérieur. Une sorte de coquille vide où se déroule le combat continuel du bien et du mal. Son poil est d'une blancheur éternelle, cachant à merveille son âme meurtrie, malmenée. Son pelage est mi - long, recouvrant son corps avec une matière pelucheuse. Ses pattes ne sont pas fort puissantes, parce qu'il n'est pas très puissant justement. Mais il n'est pas une brindille non plus, et sa carrure est assez imposante, bien qu'elle ne cache pas beaucoup de force. Il a les yeux rouge pâle, comme une petite teinte rose. Un coup de pinceau pâle sur son âme blessée.
Image du chat :
- Spoiler:
Signature à venir.
Affinités :
- Croire qu'il pourra atteindre le paradis ;
- Tout ce qui est chaud et doux ;
- Jouer avec les extrêmes ;
- Se montrer insolent.
Antagonismes :
- Qu'on touche une corde sensible ;
- Son passé ;
- La réalité ;
- Se faire rembarrer.
Qualités : " Victime " de ses sentiments.
Défauts : Ne sait pas regarder la réalité en face ; Impatient ; Insolent.
orphée.
Âge : Trente deux lunes.
Clan : Chatte errante.
Rang : Inutile. Agaçante. Et elle a encore beaucoup d'autres qualités ♥.
Sexe : ... Tu veux que je te réponde " hermaphrodite " ? Dommage parce que c'est une femelle.
Histoire :
We can't change the past.
Il y avait dans l'herbe, deux chats allongés. L'un à côté de l'autre. Il faisait chaud. Leurs yeux étaient clos. L'un avait les yeux argent pur, l'autre les yeux rouge sang. C'était un couple. Il y avait une contraste entre les deux fourrures. Le chat aux yeux d'argent avait la fourrure crème onctueux, et le chat aux yeux rouge sang un pelage noir comme l'ébène.
Pourquoi parlons - nous de ces deux chats ? Allez, vous avez bien deviné quand même ... C'était les parents de Morphée. Le chat crème aux yeux d'argent était la mère de l'ange Noir. Elle se nommait Fleur du Silence. Elle avait été nommée ainsi par la simple faute de son mutisme. Elle était muette et les seules choses qui sortaient de sa gueule était des pâtés de mots informes. On ne pouvait que la comprendre si on la connaissait extrêmement bien. Le chat au pelage noir et aux yeux rouge sang était alors le père de Morphée. Il s'appelait Folie Sanguinaire.
Folie Sanguinaire paraissait lassé. Il lança un coup d'œil discret à Fleur du Silence. Son mutisme commençait à l'énerver très franchement. Il n'appréciait pas qu'on lui lance ces regards, comme si il y pouvait quelque chose. Il commençait à en avoir marre de tous ces regards de pitié qu'on lançait à leur couple. Il commençait à en avoir marre d'elle, tout simplement. Ses yeux ne reflétaient plus l'amour, l'admiration qu'il lui vouait autrefois. Il avait été séduit par la chatte aux yeux d'argent, si courageuse malgré son handicap. Mais une partie de lui savait qu'il se lasserait vite de cette nouvelle conquête. Folie Sanguinaire était un solitaire qui allait d'aventures en aventures, et qui ne retombait jamais sur celles qu'il avait conquises. Pourquoi ? me demanderez - vous. Vous le saurez, et bien assez tôt croyez - moi.
Folie Sanguinaire invita Fleur du Silence à se balader tranquillement. La chatte du Clan du Vent accepta avec plaisir. Il lui fit remarquer son ventre un peu rond. Elle se tendit immédiatement. Folie Sanguinaire le remarqua aussitôt. Il l'obligea à s'arrêter. Il se mit face à elle et l'obligea à le regarder dans les yeux. On lisait dans ses pupilles d'argent qu'elle avait peur. Très peur. Et qu'elle était triste. Folie Sanguinaire lui parla de manière agressive.
« Fleur, tu me caches quelque chose. Alors parle ! cria presque le matou, qui avait du mal à garder son sang - froid. »
La chatte était muette. Il avait oublié. Elle répondit par le biais de ses yeux d'argent. Un mélange de culpabilité et de désolation s'y abritaient. Il ne fallut pas plus au chat pour comprendre ce qu'elle avait fait. D'un geste furieux, il enfonça ses griffes dans le sol. Ses yeux rouge sang s'enflammèrent. Il grondait et regardait Fleur du Silence avec haine. On n'avait pas le droit de lui faire ça à lui. Lui avait le droit, mais pas les autres.
« Tu m'as trompé, hein ?! T'as eu des gosses avec un autre, c'est ça ?! »
Une réponse positive se forma dans les yeux de la chatte noire. Folie Sanguinaire avait la gueule ouverte, les dents serrées. Lui faire mal. Tout de suite. Mais il réfléchit. Non, il ne pouvait pas faire ça tout de suite. Il fallait qu'il élabore quelque chose. Puisque ces enfants n'étaient pas les siens, eux aussi allaient souffrir. Et la réponse à sa question qui était « Comment la faire souffrir, elle et ses gosses ? » lui parut évidente. Un rictus sadique s'étira sur ses babines. Il remua les lèvres, silencieusement. Qu'avait - il dit ? « On se reverra ... Et tu ne seras pas la seule à souffrir. »
Fleur du Silence mit bas au sein du Clan du Vent. Elle trois chatons. Ils étaient adorables. L'un était gris souris, un autre brun chocolat et un dernier noir comme l'ébène. Il y avait deux femelles et un mâle. Les chatons femelles étaient le chaton gris souris et le chaton noir. Le chaton brun était donc le mâle. Fleur du Silence nomma le petit mâle Petit Battement, la chatonne noire Petite Mélodie et la chatonne grise Petit Rêve.
Les trois chatons s'entendaient assez bien. Fleur du Silence était inquiète. Elle redoutait toujours que Folie Sanguinaire mette sa menace à exécution. Petite Mélodie se révéla être une petite teigne et elle aimait faire les quatre cent coups avec sa fratrie. Mais elle se révéla également être aveugle.
Les chatons avaient aux alentours des trois lunes lorsque leur mère accepta avec un sourire une petite sortie. Les trois chatons marchaient un peu devant leur mère. Elle ne se doutait pas que son compagnon devenu ennemi juré guettait sa sortie depuis qu'il l'avait quittée. Il lui avait suffit de quatre jours pour élaborer sa petite stratégie. Il vit enfin sortir Fleur du Silence et il jubilait. Il allait lui faire payer son infidélité, à cette petite garce ! Il couru à toute allure dans les buissons. Petite Mélodie fut la première à l'entendre. Peut - être était - ce parce qu'elle était aveugle qu'elle entendait mieux ? Ou peut - être était - ce parce que c'était le sens sur lequel elle comptait depuis sa naissance ? Peu importe.
Folie Sanguinaire bouscula Fleur du Silence qui s'écrasa au sol. Les trois chatons se précipitèrent vers elle en meuglant comme des bêtes affolées. Ils étaient affolés. Folie Sanguinaire observa avec précaution Petite Mélodie. Celle - ci était tournée vers lui et lui crachait dessus. Elle s'arrêta, intimidée. Il avait ses yeux plongés dans ceux de Petite Mélodie. Il vit ses yeux. Ils étaient d'argent pur, et cernés étrangement de noir. Sa fourrure était noire. Comme Folie Sanguinaire. Tout ce qu'elle avait hérité de sa mère était ses yeux. Folie Sanguinaire l'observa avec plus d'intérêt. Elle semblait vraiment lui ressembler beaucoup ... Il s'approcha un peu d'elle et Fleur du Silence le vit s'avancer doucement vers sa fille. Mais la ressemblance terrifiante entre le mâle et la petite la tétanisa. Comment se faisait - il que Petite Mélodie lui ressemble autant ? ... Elle se souvint qu'elle avait eut un rapport avec Folie Sanguinaire. Alors elle était sa fille ? Alors ces chatons n'avaient pas son amant comme père biologique ?
Folie Sanguinaire était à deux pas de la petite, qui avait les oreilles pliées en arrière, recroquevillée sur elle - même. Puis elle se redressa dignement. Elle pouvait lui tenir tête ! Mais au fil qu'elle entendait ses pas se rapprocher d'elle, elle commençait à douter de ses affirmations. Folie Sanguinaire était à présent en face d'elle, Petite Mélodie sentait son souffle sur son front. Doucement, il lui parlait.
« Dis - moi petite ... Comment tu t'appelles ?
- Pe ... Petite Mélodie.
- C'est un bien beau prénom. Et ton papa ?
- J'en sais rien. Mais vous, ... Vous êtes qui ? La petite reprenait de l'assurance. Son visage était tourné dans la mauvaise direction. Folie Sanguinaire sembla le remarquer.
- Et ... Qu'est - ce que tu vois, là ?
- Vous êtes bête ou quoi ? J'ai jamais vu que du noir ! Vous êtes qui ?
- Je crois ... que je suis ton père. N'est - ce pas, Fleur du Silence ? »
Fleur du Silence le regardait, l'air perdue. Oui, il était leur père. Mais ... Mais comment était - ce possible ? Elle n'avait pas pu faire cette erreur ! Mais Petite Mélodie était la preuve - même que les trois chatons étaient les enfants de Folie Sanguinaire. La chatte muette ne bougeait pas. Petite Mélodie entendit le grand chat se lever. Il se dirigeait autre part. Il n'y avait plus aucun son. Un silence terrifiant s'installait. Elle entendit soudain un cri inimaginable. Il ne ressemblait en rien à un cri qu'aurait poussé un être vivant. Elle était tétanisée. Elle ne pouvait plus bouger. Ses muscles étaient transits. Et elle reconnu alors quelque chose dans ce cri. C'était la voix de sa mère. La douleur y perçait comme la lumière dans la nuit. Elle n'entendit plus sa mère.
Elle sentit une fourrure au contact de la sienne. C'était sa sœur, Petit Rêve. Elle, elle voyait tout. Elle avait vu sa mère se faire tuer. Elle sanglotait dans le pelage de Petite Mélodie. Elle avait les yeux dans sa fourrure noire, pour ne plus voir cette horreur. Où était Petit Battement ? Petite Mélodie ne pouvait savoir entre les pleurs de sa sœur et le ricanement sinistre de ce chat qui prétendait être son père. Elle entendit encore des cris. Plus ténus. Mêlés à des pleurs qui redoublaient. Elle reconnu une fois de plus le son tendre de la voix de sa mère. Et un dernier cri. Avant un nouveau silence. Petit Rêve s'était arrêtée de sangloter. Elle avait toujours le museau enfoui dans les poils noirs de Petite Mélodie. Et elle entendit son frère feuler. Elle tourna très légèrement la tête et les oreilles vers la source du bruit. Elle en perçu un autre. Elle sentit alors quelque chose l'effleurer. Ce n'était pas sa sœur.
C'était Lui. Lui qui venait de réduire sa mère au silence. Mais pourquoi avait - elle eut si mal ? L'aurait - Il frappée ? Pourquoi ne pleurait - elle plus ? Que lui avait - Il donc fait ? Petit Rêve ne bougeait plus. Et Petite Mélodie sentit encore cette chose effleurer doucement son museau. C'était l'Autre. Lui. Que lui voulait - Il, à elle ? Petite Mélodie se recroquevilla très légèrement vers sa sœur, comme dans l'espoir de la protéger de Lui. Il se pencha doucement vers elle. Il lui chuchota quelques mots.
« Jamais plus ta Maman ne sera auprès de toi. Elle est à présent auprès du Clan des Étoiles. Tu es ... très mignonne. On voit bien là que tu es ma fille. Franchement, pourquoi regretter cette méchante Mère qui t'as empêchée de voir ton Papa chéri ?
- Ce ... C'est TOI qui n'est jamais venu ! Maman ... Maman elle était gentille, et toi, toi qu'est - ce ... Qu'est - ce que tu lui as fait ? »
Petite Mélodie ne pu voir le sourire et les yeux sadiques qu'il ébauchait. Petit Battement, non loin d'eux, le vit, lui. Folie Sanguinaire releva brusquement la tête de Petite Mélodie vers son visage au moyen de sa queue. Il la regardait, l'air fou. Petit Battement se précipita sur lui. Petite Mélodie entendit sa galopade, ses yeux recouverts d'un blanc opaque étaient toujours grands ouverts, et elle ne pouvait esquisser un geste tellement elle était terrifiée. Elle entendit très clairement le hurlement de rage qu'émit Petit Battement. Petit Rêve releva la tête à ce moment - là. Folie Sanguinaire l'observa avec mépris. Il aurait préféré ne pas devoir tuer ses enfants. Mais soit. Lui, il ne lui ressemblait pas du tout. D'un geste, il relâcha son emprise sur la petite et se lança sur l'enfant. Celui - ci le percuta de plein fouet. Folie Sanguinaire ne prit pas le temps de le faire souffrir. Il le tua d'un coup puissant dans la nuque. La mort fut immédiate et presque sans douleur.
Petit Rêve avait encore regardé. Elle n'avait pas échappé à cette horreur. Mais à présent que la marée de sang s'étendait, elle éclata de nouveau en sanglots dans la fourrure de sa sœur. Celle - ci restait de marbre, ayant du mal à réaliser tout ce qu'il s'était passé. On avait ... Tué son frère ? Celui s'était prit pour son Père avait tué son frère et sa mère ? Comment pouvait - il ne serait - ce qu'imaginer qu'ils partageaient le même sang ? Comment osait - il ? ...
« J'ai fais à ta Maman la même chose qu'à ton frère. Il était bête de toutes façons, ton frère. Je les ai tués. »
Petite Mélodie regardait ce qui pourrait être sa tête. Regardait - elle dans la bonne direction ? Tant pis si ce n'était pas le cas. Dans ses yeux d'argent pur se mêlaient peur, incrédulité et haine. Haine sourde. Rage immense. Tristesse infinie. Petite Mélodie se sentit soulevée. Petit Rêve resta au sol. Elle sentit doucement sa fourrure se décoller de son museau. Elle était dans les airs, maintenant. Et à la pression qu'elle sentait, elle devinait qu'Il l'avait prise par la peau du cou. Elle attendit qu'il trouve un moyen de transporter aussi Petit Rêve. Mais non, il se mettait déjà en marche. Il se retourna doucement et parla difficilement à l'autre chatonne.
« Je ne te ferais pas subir le même sort qu'à ton frère et ta mère. Mais je vais laisser la nature s'en charger. »
Petite Mélodie ne pu contenir plus longtemps la haine sourde qui la submergeait. D'un coup, elle fit volte - face vers le museau de L'Autre. Elle Lui lança un coup de griffe féroce. Elle avait atteint son objectif. L'œil. Car le matou la lâcha précipitamment et hurla de douleur. Petite Mélodie n'attendit pas, et Petit Rêve non plus. Elles se précipitèrent toutes deux dans la forêt côte à côte. Folie Sanguinaire hurla longtemps et très fort. Petite Mélodie lui avait crevé l'œil, et elle s'en doutait bien. Il se lança à leur poursuite après un très long moment. Mais leur piste s'était effacée car la pluie était tombée, comme pour pleurer les deux chats que Folie Sanguinaire venait d'assassiner.
Petite Mélodie courrait, courrait, courrait. Elle lançait parfois des regards à sa sœur qui la talonnait sans problème. Et puis, elle était fatiguée. Très fatiguée. Tellement fatiguée qu'elle s'écrasa au sol, lovée dans les racines d'un arbre. Elle sentit la fourrure de sa sœur se coller à la sienne. Alors, elle pu sombrer dans le Pays des Rêves. Ou plutôt le Pays des Cauchemars. Elle rêva ( ou plutôt cauchemarda, on l'avait comprit ) du visage haletant de son père. Avait - il mentit ou lui avait - il dit la vérité ? Il n'y avait plus personne pour le lui confirmer. Elle ne voulait pas le croire, et après tout, il n'y avait personne pour la contredire. Elle dormit très mal cette nuit - là. Elle imagina sa mère - qu'elle n'avait évidemment jamais vue, mais qu'elle s'imaginait - en sang, hurlant à la mort, agonisante. Elle n'arrêta pas de gigoter, la sueur perlant à son front.
Le lendemain, Petite Mélodie se leva un peu avant Petit Rêve. Ses mouvements plus larges durent la réveiller. Petite Mélodie se doutait qu'elle n'avait pas pu passer une bonne nuit après ce qu'il leur était arrivé. Elle observait l'horizon, le regard vague. Par où aller ? Et où aller, tout simplement ? Petite Mélodie n'entrevoyait qu'une seule solution : retourner au campement. Depuis le meurtre de sa mère, sa sœur et elle - même étaient plongées dans un profond mutisme. Petite Mélodie reprit la route, et s'étonna de n'avoir eut aucun problème à déambuler seule malgré qu'elle soit aveugle. Ses petites pattes décidèrent elle - mêmes du chemin. Il s'avéra ne pas être le bon, mais elle ne l'apprit que lorsque des guerriers dépêchés en patrouille à cause de l'absence de la reine et de ses trois enfants lui montrèrent le bon chemin. Ni Petit Mélodie ni Petit Rêve ne parlèrent. Mais on voyait dans les yeux de l'aveugle et de la muette tout le malheur qui s'était accablé sur elles.
Petite Mélodie eut dans l'idée de ne plus jamais parler. Mais ce serait stupide. Elle était déjà aveugle, n'était - ce pas suffisant ? Elle recommença donc sans problèmes à reprendre l'usage de la parole. Mais sa sœur s'était définitivement plongée dans un mutisme sans faille depuis l'incident. Elle n'avait pas pu l'en sortir et finit par accepter qu'elle ne parle plus jamais. Mais la communication était difficile. Petite Mélodie était aveugle et Petit Rêve était devenue muette. Il était donc compliqué de faire autrement que de communiquer au toucher. C'était certes un langage très compliqué à employer, mais l'avantage était que seules elles pouvaient l'utiliser et se comprendre ainsi, ce qui créa de très forts liens entre elles deux.
Petite Mélodie passa apprentie sous le nom de Nuage Mélodieux. Évidemment. Et sa sœur Petit Rêve devint simplement Nuage de Rêve. Les deux sœurs n'avaient jamais raconté ce qu'il s'était passé le temps où elles étaient parties avec leur mère. Tout le monde remarqua l'absence du frère et la mère des deux petites, et les rumeurs fusaient sur leur compte. Des plus farfelues aux plus possibles, toutes les histoires étaient permises, vu que les deux sœurs n'en contestaient aucune, n'en confirmaient aucune et n'en racontaient aucune. Le mystère pesait sur les deux apprenties. Personne ne connaissait le terrible évènement qui s'était déroulé. Elles n'avaient rien raconté, à personne, même pas au chef. Il respecta leur silence. Si elle étaient aussi rebutées, c'était qu'il y avait une raison. Mais les curieux s'acharnaient.
Nuage Mélodieux commençait à en avoir marre de tous ces têtus qui accourraient vers elles avec les mêmes questions stupides. Elle décida de ne plus se faire aussi réservée. De leur tenir tête, à eux tous. De pouvoir les remettre à leur place. Alors c'est de là que naquit son principal " jeu " : Paraître pour mieux tromper. Elle jouait la petite timide réservée, mais dès qu'on l'approchait elle se faisait pleine de répartie et sans - gêne. Sa sœur était toujours autant cloîtrée dans son silence. Mais dès qu'on osait ne serait - ce que parler de son mutisme, on pouvait être sûr d'être l'objet des foudres de Nuage Mélodieux jusqu'à ce qu'elle se soit dignement vengée.
Nuage Mélodieux reçu un mentor. Il doutait un peu d'elle, et cela l'irritait horriblement. Elle était aveugle ; mais encore ? Quel était le problème ? Nuage Mélodieux répétait sans cesse qu'elle savait communiquer avec sa sœur muette, pourquoi ne pourrait - elle pas apprendre comme tout le monde ? Un mentor la prit en charge. Il était compliqué de supporter cette petite teigne têtue qui hurlait la même chose à tue - tête toute la journée. Nuage Mélodieux se montra plus à l'écoute que ce qu'elle laissait présager de part ses yeux tranchants comme des lames, bien que toujours impertinente. Elle n'aimait pas jouer à son " jeu " avec les chats plus vieux qu'elle. Elle se contentait d'être une vraie petite peste - garce avec eux.
A l'âge de quinze lunes, les deux apprenties furent élevées au rang de guerrières. Deux lunes plus tard que l'âge de nomination habituelle des apprentis si tout s'était passé sans encombres. Mais les apprenties avait respectivement un handicap qui retardait de façon assez conséquente leurs entraînements. Mais elles purent tout de même être nommées le même jour, et Nuage Mélodieux n'en demandait pas plus. Nuage Mélodieux fut renommée Mélodieuse Assassine. Le nom semblait logique, mais quelques naïfs ne comprenaient pas le choix et ne se fiaient qu'à l'apparence magnifique de la jeune guerrière. Nuage de Rêve fut renommée Rêve Chimérique.
Mélodieuse Assassine commença à se surnommer elle - même l'Ange Noir. Elle trouvait que ce surnom lui convenait à merveille, ainsi que son nom de guerrière. Elle complimenta aussi sa sœur sur son nom qu'elle trouvait très mélodieux. Et elle lui confia qu'elle trouvait leurs noms beaucoup plus classieux et originaux que tous les autres ! Elle adorait leurs noms. Et elle ne se privait pas de le prononcer avec une grande fierté. Son égo sur - dimensionné lui ordonnait de profiter de ce nom somptueux au maximum, et c'est ce qu'elle fit. Rêve Chimérique était la seule chose à laquelle l'Ange Noir faisait profondément attention mis à part elle. Elle ne se privait pas de vanter ses qualités, au même titre que les siennes. Parce qu'il n'y avait qu'elle pour la comprendre. Qu'elle qui ne l'avait jamais laissée tomber, qui ne lui avait jamais posé de questions. C'est normal, Rêve Chimérique savait tout d'elle. Et vice versa.
Rêve Chimérique ne se détachait pas souvent de l'Ange Noir, qui ne se lassait jamais de sa présence. Après tout, c'était sa deuxième moitié. Elles avaient apprit à vivre ensembles. Après tout, qui d'autre avait cette relation privilégiée de deux sœurs ayant chacune un handicap ? Personne à part elles. Donc personne à part elles ne pouvait comprendre. Personne ne pouvait entretenir le rêve d'avoir une telle relation avec un ami ou un membre de sa fratrie. L'Ange Noir n'aurait jamais que pour confidente Rêve Chimérique. C'était la seule jusqu'à présent qui avait sut attiser sa confiance.
Les deux sœurs sont toujours côte à côte, unies pour la vie, dirait - on. Mais cependant elles ont décidé de quitter les Clans. Mélodieuse Assassine a décidé de se renommer Morphée. Se promènent ensembles, quelques fois, les ombres de l'Ange Noir et de la Petite Grise. Elles attisent un rêve. Un rêve commun. Celui de faire couler Son sang. Celui de jubiler de la vengeance enfin commise. Celui de Le vaincre. De L'écraser.
Il y a à peu près dix lunes, sa sœur et elle - même ont rencontré un chat répondant au nom de Narcisse. Le nom lui évoquait les belles fleurs qui dansaient dans les champs. Le matou lui conta l'histoire qui se rapportait à ce qui s'appelait la " mythologie grecque ". Il a affirmé que Morphée en faisait également partie. Morphée était un homme et, selon la légende, il était le gouverneur de tout ce qui se rapportait aux rêves prémonitoires. La dame noire fut flattée du pouvoir que détenait cet homme, mais vexée que justement, ce soit un homme. Elle avait un jour entendu ce nom, et y avait immédiatement accroché. Elle s'était juré que si un jour elle devait nommer quelqu'un, elle le nommerait Morphée. Cette personne, ce fut elle - même.
Et puis ... Une fin ? Où ça ? Et pourquoi ? Morphée n'a pas finit de faire couleur l'encre. Elle est encore la petite teigne que je vous ai décrite, la fine égoïste obéissant à son égo. Une fin ... Vous êtes d'un humour tordant.
Caractère, mental, personnalité... :
« Si le papillon s'est brûlé à la lumière, la lumière a connu les ailes du papillon et les a aimées »
Morphée s'est décrite, selon ses propres mots, comme un ange noir. Paraître pour mieux tromper. Elle aime " avoir l'air ". Paraître, avoir l'air, sembler, ... Des verbes bien fréquemment utilisés pour décrire le caractère de l'Ange Noir. Elle aime par - dessus tout tromper. Elle se plaît à montrer à l'autre qu'elle l'a royalement pris au piège. Mais pour arriver à cette conclusion, l'Ange Noir doit être sûre. Sûre de ne pas se tromper, sûre que aucune échappatoire ne sera possible. Enfin si, mais elle veut tout maîtriser. Se sentir supérieure, savoir que la seule façon pour l'autre de s'échapper, c'est que l'Ange Noir lui dessine une sortie. Ce qu'elle ne ferait jamais.
Ce que l'Ange Noir hait, par - dessus tout, c'est être prise à son propre piège. Elle est extrêmement rancunière et facilement blessée dans son égo. Cela lui arrive rarement, fort heureusement pour elle. Car elle prévoit, anticipe et calcule. Il lui arrive parfois de ne pas avoir prévu quelque chose, mais cette chose est tellement minime qu'elle peut facilement réparer son erreur. Elle réagit rarement du tac - o - tac, mais elle est un chat, après tout. Elle ne peut pas être toujours au top dans tous les domaines qu'elle se plaît à dominer.
Il ne faut jamais avoir dans l'idée de vouloir parler à l'Ange Noir. Parce que l'Ange Noir n'aime pas qu'on l'aborde. Ou c'est elle qui vous parle, ou c'est vous et vous ne tenez pas beaucoup à votre peau. Morphée observe, puis agit. Il se peut parfois qu'elle agisse sur un coup de tête, comme ça, sans réfléchir. C'est plutôt rare mais possible. L'Ange Noir est la beauté inaccessible par excellence. Elle n'est jamais tombée amoureuse. De toute sa vie. Peut - être cela explique - t - il sa frustration lorsqu'elle voit deux chats se lançant des regards amoureux ? Elle lance un regard dégoûté à ces deux - ci et siffle méchamment, puis s'en va, tête haute et air impérieux.
Morphée, l'Ange Noir. Paraître pour mieux tromper.
Description physique :
But we can't describe the devil ! Si si on peut. Preuve en béton ; elle est devant vous. Pour ne pas offenser son égo sur - dimensionné nous dirons la Diablesse. Restons relatifs. Commençons donc à vraiment la décrire. Parce que là on parle, on parle, mais ça n'aboutit à rien.
Donc. Morphée est une chatte naturellement belle. Oui, c'est bien. Sauf que c'est une beauté sombre. Rien qu'à ses yeux on devine la partie noircie de la chatte. Elle a des yeux d'argent. La couleur est limpide, translucide. Mais ses yeux sont cernés de noir. La noirceur de son cœur contourne ses yeux d'argent pur. Il ne faut pas voir que ce que l'on se plaît à observer ; il faut regarder l'ensemble. Ses yeux sont deux lames tranchantes. Elle a souvent le regard froid. Où perce haine improbable et rage sans raisons. Pourquoi un regard toujours si hargneux ? Je vous répondrais par : « C'est dans sa nature mon cher. ».
Ensuite. Son corps. Svelte et léger. Pas spécialement gracieux mais aux formes harmonieuses. Elle n'a jamais été très grosse, mais elle a un poids plutôt moyen. Elle a des formes, mais n'est pas une baleine. Ni un cadavre. On peut donc dire qu'elle a été relativement gâtée sur le plan physique. A tort ? Peut - être bien. L'Ange Noir est évidemment noir. Une fourrure courte mais pelucheuse recouvre son corps léger. Elle a de courtes moustaches pointées sur son museau. Tient, parlons - en, de son museau.
Alors. L'Ange Noir a un visage ... angélique. Une petite tête triangulaire mais le regard perçant de ses deux yeux cernés de noir brise cette apparence trompeuse. Les plus lucides devineront que derrière ces deux lames se cache toute sa personnalité, d'autres plus naïfs oublieront ces yeux au profit de son corps de rêve. Mal leur en furent. L'Ange Noir est une inaccessible beauté. Elle n'hésite pas à se servir de cette beauté pour s'adonner à la tromperie.
En bref, Morphée paraît beaucoup, mais est bien peu.
Image du chat :
- Spoiler:
Affinités :
- Les liens familiaux ;
- Elle - même ;
- Son physique ;
- Paraître plus qu'être.
Antagonismes :
- Machos en tous genres ;
- Les chats distants ;
- Ceux qui lui résistent ;
- Tout ce qui touche de près ou de loin à l'amour.
Qualités : Ne se laisse pas marcher sur les pieds ; Fière ; Loyale.
Défauts : Ego sur - dimensionné ; Séductrice.
Autres choses ? : Prez très très vite - faite.
Codes : C'est moi qui les ai changés è__è.
Dernière édition par Etoile du Coucou le Dim 2 Jan - 23:24, édité 1 fois | |
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